Une image du réfectoire au Village de spruniers, lieu de retraite et de spiritualité

A nouvelles souffrances, nouvelles pratiques

Le Monde des Religions sort un numéro dédié aux sages de notre temps. On y (re)découvre à quel point la spiritualité est vivante, incarnée et ancrée dans notre époque. J’ai eu la chance de pouvoir y contribuer au travers d’un entretien avec le maître zen vietnamien Thich Nhat Hahn. Lors de cette rencontre, je l’ai l’interrogé sur la manière de transmettre les enseignements de la méditation aujourd’hui.

Un monument de compassion

Thich Nhat Hanh a résisté pendant des années aux persécutions dans son pays le Vietnam. En 1966 le gouvernement communiste le contraint à l’exil. Loin de l’anéantir, ce déracinement va faire de lui un monument de compassion. Il trouve refuge en France où il crée le monastère du Village des Pruniers en 1982.

Je l’ai rencontré le dernier jour de la retraite d’hiver qui se clôture par un repas rassemblant quelque 450 personnes.

Thich Nhat Hanh a trouvé une manière simple et adaptée à l’Occident de transmettre la pratique. Dans la plus pure tradition bouddhique, il a inventé des pratiques à même de nous aider, de nous permettre de nous arrêter quelques minutes pour prendre conscience de notre présence, de l’espace autour de nous, de ceux qui nous entourent.

« Il y a de nouvelles souffrances alors il doit y avoir de nouvelles pratiques. C’est pourquoi nous devons, en effet, rester à l’écoute pour changer l’enseignement et la pratique. Ce que nous avons appris, nous devons être prêt à le lâcher, sinon nous ne pourrons faire aucun progrès dans la recherche spirituelle. Nous sommes ici pour bâtir une pratique basée sur l’évidence. « 

m’a t-il répondu quand je lui ai demandé si la transmission des enseignements spirituels devait évoluer avec son époque.

La spiritualité au quotidien

Si, lors de ma visite au Village des pruniers, ces pratiques (comme celle de la cloche qui sonne régulièrement, invitant chacun à cesser toute activité, tout mouvement, pendant 1 minute) m’ont semblé un peu étranges, de retour à Paris j’ai compris à quel point elles pouvaient être secourables pour ceux qui ne prennent même plus le temps de vivre.

Je vous invite à lire l’article (et bien d’autres !) dans son intégralité dans Le Monde des Religions de septembre 2015. Vous pouvez également vous plonger dans la lecture de son livre Prendre soin de l’enfant intérieur paru en 2014 chez Belfond.

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Abonnez-vous à ma newsletter !

Pour ne manquer aucun nouvel article

Merci, à très bientôt !

Retour en haut