Longtemps j’ai cru que la curiosité était un vilain défaut. Ce qui était particulièrement problématique puisque j’étais une enfant très curieuse. Tout m’intéressait.
Longtemps j’ai cru que seule la raison pourrait me sauver. J’ai toujours beaucoup rêvé et quand je me réveillais, j’analysais ces voyages nocturnes le plus rationnellement possible…
S’il n’y a bien une chose que m’a apprise la méditation c’est, face aux idées reçues et aux préjugés, de toujours poser la question « Mais est-ce bien vrai ? »
Je suis influencée par le temps qu’il fait, par les sons qui bruissent, par l’ambiance de la pièce. Comme poreuse à ce qui m’entoure. Je me découvre influençable.
Dans mon essai « Affirmez-vous ! » j’explique comment mon époux et moi avons dû, dans les années 2000, inventé notre propre modèle pour élever nos trois enfants au mieux. Femme active J’ai toujours été une femme très active, dirigeant la société que j’ai créée et cela ne semblait pas équilibré que je lève le pied de ce côté-là. Cela pouvait même mettre en péril nos finances. Après mûre réflexion, mon mari est devenu « père au foyer »… Ce qui pose énormément de questions. Car si la mère au foyer est invisible pour notre génération, le père au foyer est quasiment… un loser ! À…
Ce qui est frappant dans la série Drôles de dames, c’est que bien qu’elles soient loin d’être idiotes ou écervelées, elles se transforment en adolescentes hystériques lorsqu’il s’agit de Charlie.
Il y a une vingtaine d’années, un thérapeute m’a donné un drôle de conseil : N’hésitez pas à changer d’avis ! Cette phrase m’a stupéfaite. Étais-je trop rigide ? Certainement. Mais je voyais alors cette manière de fixer mes avis ou mes opinions, comme un gage de fiabilité. Cette fille-là, on peut compter sur elle. Elle ne change pas d’avis comme de chemise. Je n’avais aucune envie de passer pour une girouette. Encore moins d’avoir l’air de ne pas savoir ce que je voulais. Car, oui, changer d’avis signifiait pour moi manquer de suite dans les idées. Donc j’étais plutôt…
D’où nous vient cette croyance que savoir est mieux que de douter ? De plus, nous pensons que celui qui sait a forcément raison. Bien que la science ne cesse de démontrer que ce qu’elle savait l’année d’avant n’est peut-être plus valable l’année d’après, nous continuons à fonctionner comme si savoir était la preuve que nous avons raison… La peur de ne pas savoir Le savoir a supplanté le doute, supprimant dans le même temps le droit au questionnement, à l’intuition, l’accès à un lieu dans lequel il est permis de s’interroger, de sentir, d’explorer… Par exemple, avons-nous encore le…
J’imagine que de bonnes fées ont dû se pencher sur mon berceau car aussi loin que je me souvienne, une petite voix intérieure me parle et me protège. Elle me signale quand quelque chose ne me convient pas. Quand un mot, un geste, une situation ne sont pas tout à fait justes pour moi. C’est une voix sage et prévenante, qui me veut du bien. Avoir reçu un tel présent est une chance… Faire taire ma voix intérieure Et pourtant, en devenant adulte j’ai appris à faire taire cette voix. Ou plus exactement j’ai appris à ne plus l’écouter. Car…
Les femmes dans le Bouddhisme, mythe ou réalité ? Quand j’entre dans un temple bouddhiste, je sens immédiatement la présence chaleureuse du Bouddha placé sur l’autel. Je sens la noble assurance des bodhisattavas (les héros pour l’éveil) emplis de courage : Avalokiteshvara, le bodhisattva de la Compassion, Manjushri qui tranche à travers la confusion ou Vajrapani qui garantit une action parfaite et désintéressée. Tous trois sont représentés sous la forme de jeunes hommes vigoureux. Je sens aussi la folle énergie du puissant Padmasambhava, qui introduisit le Bouddhisme au Tibet au VIIIe siècle. Je peux voir tout un panthéon de Bouddhas,…
Et si nous allions à la rencontre de ceux et celles que la société a soigneusement cloîtré·es dans des espaces d’invisibilité ? C’est ce que nous proposent trois films.
Pourquoi nous sentons-nous si souvent illégitimes ? Peut-être à cause de tout ce que nous avons appris et que nous n’interrogeons pas assez. Le temps est peut-être venu pour chacune, chacun de désapprendre… pour trouver sa place. Que nous a-t-on appris ? À nous conformer à ce que nous devrions être plutôt qu’à nous inciter à devenir et à apprécier qui nous sommes. Dans son dernier livre Lire les signes et trouver son chemin la conférencière Marie-Pierre Dillinseger pointe ce formatage qui nous empêche d’être nous et d’assumer notre singularité. S’appuyant sur les travaux du généticien Robert Plomin, elle écrit :…
Plus je médite, plus je découvre que la méditation est un puissant outil pour apprendre à s’affirmer. Un puissant outil au demeurant parfaitement… non violent…
Dès notre plus jeune âge, nous sommes formaté·es pour accepter, pour acquiescer, pour apprendre à dire oui. Une fois arrivé·es à l’âge adulte, nous pensons même que dire oui à l’autre, faire passer ses désirs avant les nôtres est une preuve de générosité. D’empathie. De bienveillance…
Je viens de terminer la lecture de FUTUR·ES de Lauren Bastide. Voici à mon avis l’ouvrage indispensable pour aborder 2023 avec : un nouveau regard, un esprit ouvert et un espoir renouvelés en l’humanité. Rien que ça ! Je vous explique pourquoi…
Aborder l’avancée en âge de manière sereine n’est pas seulement une question de confort, mais un enjeu social majeur. C’est pourquoi Marie de Hennezel tente de changer notre regard en présentant l’âge comme une aventure. L’aventure comprend des risques bien entendu, une part d’inconnu, mais aussi beaucoup d’heureuses surprises
Mardi soir je suis allée voir le nouveau film de Mia Hansen-Love. Alors qu’il évoque une histoire assez tragique, celle d’une jeune femme face à la maladie et au déclin inéluctable de son père, Un beau matin est porté par la grâce…
Lorsque je visite une exposition, un musée, une galerie, je l’aborde comme une séance de méditation. Et je me laisse surprendre. C’est ainsi que j’ai découvert Sally Gabori à la Fondation Cartier pour l’art contemporain…
Mon travail d’écriture pour l’essai « Éclore, enfin » m’a amenée à enquêter très précisément sur le monde dans lequel j’avais grandi. Ce monde dans lequel j’ai appris à travailler, à aimer, à élever mes enfants. Plus j’avançais dans cette enquête, plus je réalisais une croyance qui avait été fortement ancrée en moi durant mes 40 premières années…
Il y a une expression qui me fait mal au cœur à chaque fois que je l’entends. C’est cette invitation à « sortir de sa zone de confort ». Je la trouve horriblement culpabilisante. Comme si se sentir à l’aise signifiait qu’il faut tirer la sonnette d’alarme ! Et ce afin de ne surtout pas risquer de nous endormir sur nos lauriers…
Il y a quelques semaines j’ai lu un ouvrage phénoménal qui m’accompagne depuis. Alors j’ai décidé de rédiger une mini-série autour du corps, le corps des filles, le corps des femmes… En tant que femme et en tant qu’enseignante de méditation, le corps est le sujet qui ne cesse de m’interroger.
Dans mon livre Éclore, enfin, j’explore l’inégalité d’accès aux domaines artistiques qui frappe les femmes, encore aujourd’hui : théâtre, mise en scène, cinéma, production, tout est tenu par une majorité d’hommes. Comme si les femmes artistes n’existaient pas, ou en très petit nombre.
Depuis quelques mois je suis « active » sur instagram où je découvre une belle écoute et une vraie solidarité entre femmes. M’intéresser et suivre des comptes animés par des femmes m’a amenée à les contacter, à échanger sur nos travaux réciproques, parfois même à les rencontrer dans la « vraie vie ».
Nous pouvons avoir de la considération pour ces moments où, apparemment, rien ne se passe. Car ne serait-ce pas le monde qui, malgré toutes nos occupations, trouve un moyen de nous dire « Coucou, je suis là. Juste devant toi. Tu te rappelles ? »
Lundi dernier, j’étais l’invitée de Angélique d’Esclaibes, fondatrice du podcast Le Club Bonheur, dédié au bien-être, à la nutrition et à la santé. L’originalité d’Angélique est de concevoir chaque rencontre, non comme une interview, mais comme une véritable conversation. Il en résulte une atmosphère détendue et une parole libre que j’ai envie de partager avec vous aujourd’hui
Il y a quelques années, j’ai découvert le travail de Belinda Cannone et notamment son formidable essai qui thématisait avec intelligence un syndrome très partagé : le sentiment d’imposture. Cet ouvrage, publié en 2005, a aussitôt obtenu le Grand Prix de l’essai de la Société des gens de lettres.
Pendant l’écriture de mon livre* j’ai découvert le travail de Gisèle Vienne, une chorégraphe de la génération X, qui invente une approche particulière du mouvement. Mon premier contact avec son œuvre fût le film de Patric Chiha « Si c’était de l’amour ? ». Le réalisateur suit pendant plusieurs mois les répétitions et représentations du spectacle « Crowd ».
Ce livre a l’ambition de sortir ces femmes de l’angle mort dans lequel elles ont été plongées injustement. Je mets notamment à jour le système de la double-contrainte auquel nous avons dû faire face, aussi bien professionnellement que dans la vie privée.
Écrire un livre est à chaque fois une aventure. Pour mon dernier ouvrage j’ai dû plonger très loin dans mes souvenirs. J’ai dû examiner mon parcours de vie avec précision. Il y avait l’idée légèrement floue et pleine de préjugés que je me faisais de mon existence.
Quand je repense à mon enfance ou à mon adolescence, j’ai le souvenir d’un rapport corporel au monde. Une impression d’unité, d’harmonie sensorielle notamment avec la campagne foisonnante où j’habitais. Puis je suis entrée dans la vie adulte.
Puissante, merveilleuse, extrêmement vivante, la présence animale nous ramène à une réalité des plus tangibles, libérée des constructions mentales. Une réalité en prise directe avec la terre. L’animal ne perd jamais la terre écrit Danielle Moyse.
Sharon Salzberg nous prend par la main pour nous inviter à développer, très concrètement, amour et bienveillance. Sa manière de travailler est tout simplement remarquable. Avec elle, pas de grand discours, pas de prétentions intellectuelles mais un langage d’une grande simplicité et donc d’une grande force.
Ce qui m’a tellement étonnée quand j’ai découvert la méditation, ce n’est pas tant que ce soit agréable ou ressourçant. Ce qui m’a vraiment surprise, c’est de réaliser que quand je méditais j’avais plus de temps et plus d’espace…
Est-il possible d’être par deux fois profondément blessée dans sa chair et d’en sortir victorieuse ? Est-il possible d’être alitée, immobilisée et de produire une des œuvres picturales les plus originales du XXème siècle ? Est-il possible d’être malheureuse en amour et d’aimer, aimer, aimer ? Oui !
Bon anniversaire Frida Kahlo
Marie-Pierre Dillenseger est une femme inspirante. À chaque fois que je l’écoute, que je la lis ou la rencontre, cette grande spécialiste des sagesses chinoises me (re)donne de la force et de l’énergie pour avancer dans la vie.
Être une mère aimante pour soi Ecoutez cet article en audio Astuce : Vous pouvez également faire un clic droit sur le lien ci-dessous, et enregistrer le fichier son pour une écoute ultérieure, même hors connexion… URL du fichier audio
J’ai eu la chance d’enseigner un cours en visioconférence sur le thème de L’éducation bienveillante avec la psychologue et méditante Anne-Céline Karli. L’éducation comme pratique spirituelle S’occuper d’enfants, les élever, les éduquer est probablement une des plus belles pratiques spirituelles qui soit ! Cela nous confronte à nos préjugés, à nos limites, à nos fragilités. Mais aussi à notre grand cœur, à nos ressources infinies, à nos trésors de patience. Auprès d’un enfant ou d’un adolescent nous avons l’occasion de découvrir ce que signifie une véritable présence, une relation authentique. Aimer nos enfants Cela m’a rappelé un article que j’avais…
Et si nous cessions de remettre notre vie à plus tard ? À force de penser que nous avons tout le temps devons-nous, peut-être passons-nous à côté de l’essentiel…
Je connais Mathieu Brégégère depuis quelques années et apprécie énormément ses qualités d’enseignant de méditation. Généreux et enthousiaste, Mathieu donne gratuitement des cours d’introduction à la pratique dans le cadre de L’École de méditation. Mais il y a une facette de Mathieu Brégégère que je connaissais moins, c’est le remarquable travail qu’il mène auprès des adolescents depuis plusieurs années. C’est en lisant son livre Et si la méditation était la solution ? Répondre aux besoins et aux désirs des ados paru chez Leduc.s, que j’ai découvert sa manière de transmettre la méditation auprès des adolescents dans les lycées, les Ateliers…
Vous est-il déjà arrivé de vous rappeler une chose gentille que vous a dite une amie, mais seulement quelques heures après ? Et soudain vous avez envie de la remercier mais c’est trop tard.
Le moine vietnamien Thich Nhat Hanh a mené un travail remarquable pour faire comprendre la compassion et le respect de soi (et des autres) de manière simple, accessible et extrêmement douce. Je l’ai rencontré en 2014 pour une longue interview pour le Monde des Religions. Depuis sa voix m’accompagne et je lis tous les ouvrages qui sont publiés à partir de ses précieux enseignements. Voici en podcast la chronique que j’avais faite de Vivre en pleine conscience, paru chez Belfond en 2017. Envie de décrocher de l’écran ? Ecoutez cet article en audio Astuce : Vous pouvez également faire un…
La lenteur et l’ennui peuvent-ils devenir sources de création ? Au fond rien de durable ne sort jamais de la précipitation. C’est ce que nous découvrons avec Françoise Héritier qui remet au goût du jour l’expression « se repêmer »…
Dans son excellente rubrique « Philo Déco », le magazine Elle Décoration interviewe le psychanalyste et ethologue Boris Cyrulnik. Nul doute que la crise du coronavirus va bouleverser nos modes de vie et nos intérieurs écrit en introduction la journaliste Danièle Gerkens…
Il n’est pas toujours simple de trouver la cohérence de sa propre vie… Pendant des années, j’ai fait le grand écart entre plusieurs aspects de mon quotidien, entre différentes activités, différentes passions. En 2017 a commencé à émerger un nouveau terme, celui de Slasheuse…
Le 8 mars 2019, journée de la femme, je fais la rencontre de la romancière britannique Maggie O’Farrel. Maggie O’Farrel fait preuve d’un sacré courage en publiant une autobiographie singulière. Dans I am Iam Iam, titre inspiré d’un écrit de Sylvia Plath, Maggie se raconte en construisant un récit autour de ses dix-sept rencontres avec la mort.
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